En renseignant votre adresse mail vous acceptez de recevoir nos actualités. Vous pouvez à tout momment vous désinscrire à partir du lien intégré dans la newsletter. Politique de confidentialité
Accueil
  • Diapo
  • Diapo
  • Diapo
  • Diapo
  • Diapo
  • Diapo
  • Diapo
  • Diapo
LITTERATURE

LIVRE ARDÈCHE : Le Souffle et le Verbe

LIVRE ARDÈCHE : Le Souffle et le Verbe - Un nouvel ouvrage édité par Mercurart

En ce début d'été 2021, Mercurart a la plaisir de vous annoncer la sortie de son nouvel ouvrage, "Le Souffle et le Verbe", texte de Jean-Claude Millet, sculptures de Tidru, 76 pages, 24 cm x 24 cm, 26 euros hors frais de transport.

Jean-Claude Millet a commencé à lire Christian Bobin dans les années quatre-vingts. Ces livres (une trentaine) lui ont fait visiter des contrées inconnues à moins qu’ils lui aient révélé des paysages intérieurs sous un éclai- rage nouveau contribuant à sa connaissance.

Tidru est un jeune artiste qui, dans un de ses modes d’expression graphique, a choisi le plastron des bustes qu’il réalise en s’immisçant dans l’humanité des personnages dans l’intimité desquels il se glisse.

Dans ce livre, l’un et l’autre donnent libre court à ce que la poésie de Christian Bobin apporte de Souffle à leurs expériences personnelles pour chacun des onze titres choisis.

" Nous pourrions dire à propos des sculptures de Tidru que sous ses mains la terre se fait Verbe, tandis qu’il donne vie aux pigments avec lesquels il dessine. " " Ce que l’on peut résumer par : " " Le Souffle est là. – Par les pigments et les mots, La terre se fait Verbe. " Jean-Claude Millet.

Tidru mercurart 07 2021Préface du livre, par Jean-Claude Millet :

" La Galerie fondée avec Suzette mon épouse, en 2013, repose sur l’ambition de contribuer au développement culturel dans un espace borné par une distance à vol d’oiseau de trente cinq kilomètres autour de Mercuer, le village de l’Ardèche dans lequel nous l’avons implantée.

Mercurart apporte une contribution économique au territoire au travers de la Littérature, des Arts Plastiques et de l’Art des jardins.

Une des bases de son action consiste aujourd’hui à soutenir des projets à thème conduits par les artistes affiliés.

En 2019, j’avais fait se rencontrer deux d’entre eux, Jacques Cadet et Tidru, en vue d’une exposition commune à la médiathèque d’Aubenas sur le thème Visages d’écrivains.

Jacques a accumulé près de six cents dessins représentant environ cinq cents des invités de François Busnel à « La Grande Librairie ». Il les a saisis sur le vif cathodique pratiquement depuis le début de l’émission.

Tidru est un jeune sculpteur et peintre. Il est même peintre sur sculpture. Cette originalité m’a conduit à m’intéresser à son travail pour ce projet.

Tidru utilise le plastron de ses bustes pour évoquer, par le dessin, l’âme de ceux qu’il représente. Tidru, devait réaliser onze bustes de personnages choisis parmi ces écrivains.

Je devais produire les textes d’un ouvrage qui devait être disponible pour le vernissage.

La crise sanitaire a battu en brèche ces intentions. La commande de la galerie s’est transformée en une commande relative à autant d’ouvrages de Christian Bobin. "

" Pour autant, ce livre n’est pas formellement consacré à Christian Bobin lui-même, mais bien à ces onze œuvres, parmi la quarantaine qui habite notre bibliothèque.

« La peinture est un prétexte — au mieux un appui, une manière de s’asseoir au bord du lavoir éternel, un instant qui dure toute la vie, avant de reprendre sa route ».

tidru mercurart 07 2021Christian Bobin prononce cette phrase à l’occasion de sa lettre à Pierre Soulages.

Il me semble qu’elle s’applique à toute démarche de création quelle que soit la discipline. Chaque discipline constitue un appui et si les postures qui en résultent sont différentes, elles ne s’opposent pas à des échanges car on parle en langues au bord du lavoir éternel.

Elle s’applique à cette phrase elle-même, comme fulgurance, quand elle sort du puits et comme permanence quand elle devient source.

Les livres de Christian Bobin regorgent de ces phrases ciselées dans le langage.

Dans cet ouvrage, Tidru et moi sommes allés à la source, avec l’intention de faire goûter à nos lecteurs les expériences personnelles auxquelles elles ont donné lieu.

Car les rencontres auxquelles il nous convie dans ses livres ont quelque chose à voir avec celles qui ponctuent nos vies et partant, avec celles qui ponctuent les vies des lecteurs.

Les coquelicots, la plus que vive, Mozart, Ghislaine, Antonin Artaud, le père, l’ami Pierre Soulages, les nuages, le Christ et François d’Assise nous renverront en toute modestie à nos propres fulgurances.

Chaque fois que nous irons à la Source, nous mentionnerons les citations de Christian Bobin en italique et nous utiliserons la couleur des écoliers.

Tidru s’est exprimé dans le langage que je lui connaissais ; un langage qui impose à la fois la concision lorsqu’on reçoit la gifle de l’image globale de chaque réalisation, et ensuite la lenteur lorsque l’on rentre dans le détail des tirés à part des dessins sur la terre blanche.

Sa représentation privilégie ce qu’il y a de commun entre les hommes.

Il ne s’attarde pas au biologique. À quoi bon créer des bras, cela n’apporterait rien de nouveau à la Connaissance. Par contre, il prend le temps de parler de l’affectif, du social, du relationnel, de la mémoire, de l’enfance. La chaise est omniprésente.

Dans ses sculptures où elle se substitue à la tête, il nous dit « questionner l’identité ».

La chaise est un objet sur lequel « ...on se pose des instants qui valent des vies avant de reprendre la route. »

« J’ai rêvé que j’étais assis en plein ciel sur une chaise de paille... »

Les titres donnés aux bustes et intégrés de manière cursive aux dessins orientent le « lecteur ». Ils surprendront quelques fois. L’étoffe du rien, à propos de François d’Assise, marquera sans doute les esprits.

Pour ma part, j’ai eu conscience de devoir affronter deux écueils. Je ne pouvais pas m’appuyer sur une manière d’écrire « in corporée », adaptée à la singularité de celle de l’auteur, et je ne pouvais prétendre connaître de manière approfondie tous les sujets dont il est question dans les ouvrages choisis. Mozart par exemple.

J’ai alors pensé que ce qui en fait des personnages singuliers dans Bobin est justement leur part d’universel. Je crois à la réalité des qualias qui occasionnent la simultanéité des pleurs lorsque la beauté devient transcendantale. Après tout, si je ne pouvais pas parler, je pourrais toujours pleurer ! "

tidru mercurart 07 2021" Je pourrais aussi aller à d’autres sources, chez des artistes aux œuvres desquels je m’étais déjà désaltéré avant de reprendre ma route.

J’ai ainsi donné la parole aux pinceaux de Dalva Duarte. Je lui ai déjà consacré deux ouvrages dont Le choix de l’artiste , tellement cohérent par rapport à Pierre ; y compris dans la part d’amitié de l’écrivain et de l’artiste peintre. Je cite ses paroles peintes à propos de la mort de son père. J’invite le lecteur à s’intéresser à ce livre car sa parole peinte nous dit son expérience de la joie.

J’ai convié Michel-Ange et Malevitch en leur prêtant des propos qui m’engagent. Ils sont quelques fois du domaine de l’évidence, ils résultent d’autres fois d’une sorte d’exaltation. Comme si je m’étais immergé dans l’eau limpide parsemée de pétales rouges du lavoir éternel au bord duquel ils avaient certainement eux-mêmes fait une pause puisqu’ils étaient passés à la postérité. Comme si, devant tous les personnages évoqués dans ce livre, les forces de la nature m’avaient sustenté. Mozart jouait une pièce dont le leitmotiv était Euréka, Euréka. Mes yeux brillaient de la flamme qui éclaire ce que l’on est, ce que l’on sent, ce que l’on croit et ce que l’on veut faire partager.

Je me suis quelques fois invité en me plaçant à l’opposé de moi-même sur la margelle du lavoir avec une parole peinte. Pardon à tous ceux qui penseront que la place que j’y ai prise avec mes pinceaux s’apparente à une usurpation.

Voilà, vous avez deviné, comme lecteurs, vous êtes aussi invités « au bord du lavoir éternel ».

Je souhaite que vous vous nourrissiez du travail de Tidru.

Je souhaite que vous vous nourrissiez de ces phrases polies, sorties de la carrière de tailleur de langage de Christian Bobin ; cette carrière dont la fenêtre plonge sur la cour où naissent, dansent, pleurent et meurent les brins d’herbe. " Jean-Claude Millet.

++ D'infos / Renseignements : 

Voulez-vous acquérir cette publication ?
commander le livre

Êtes-vous intéressés à éventuellement acquérir une des onze sculptures de Tidru reproduites dans l'ouvrage ?
Sachez que ces sculptures ont d’ores et déjà été acquises par la galerie qui ne bénéficie que d’une marge de 20%, et qu’à chaque vente, nous achetons une autre œuvre à Tidru. L’importance de cette démarche n’échappera à personne dans le contexte actuel.

Galerie Mercur@rt
124-128 route du Ranchet
quartier Le Puy
07200 Mercuer

06 03 78 66 37
06 43 41 61 47
contact@mercurart.com
www.mercurart.com




EN ARDÈCHE
SABATON
Gourmandises & Produits du terroir
AC COUTURE
Décoration intérieur
CHARPENTES, COUVERTURES - JC GLEYSE
Construction
PETITES ANNONCES
200 €
BOURG SAINT ANDÉOL
30 €
CHOMERAC
20 €
CHOMERAC
>> Voir toutes les annonces <<
GITES EN ARDECHE
260 impasse du plot
07380 Meyras
190 allée des Chênes
07150 Salavas
33 avenue Olivier de Serres
07120 Ruoms
>> Gites Ardèche <<
PLANETE-ARDECHOISE.COM
Conception DIABOLICOM
1 Chemin de côte chaude 07600 Vals les Bains
Tél : 04 26 62 20 36
Copyright © 2010 - 2024 • Tous droits réservés
 
SARL DIABOLICOM
COMITÉ FOIRE ET SALON ARDECHE
CHARPENTES, COUVERTURES - JC GLEYSE
SABATON
Groupement Forestier de Sainte Marguerite
MIROITERIE VIVARAISE
CENTRE CULTUREL LES QUINCONCES
ASA ARDECHE
AADEVE - accompagnement actif au développement de l'entreprise
DENIS BECAUD - Le Gentleman Troubadour
LES STORES DU VIVARAIS
AC COUTURE
Photo Guide