CHASSES MAGIQUES - GROTTE CHAUVET
CHASSES MAGIQUES, Les arts premiers dialoguent avec La Grotte Chauvet :
CHASSES MAGIQUES, Les arts premiers dialoguent avec La Grotte Chauvet en Ardèche, présentée au Château de Vogüé du 02/07/13 au 03/11/13, est la première traduction de cette nouvelle collaboration.
A travers la présentation de 55 oeuvres uniques (masques, sculptures, trophées, ornements, armes…) d’Afrique, de Nouvelle-Guinée, d’Australie et d’Amérique du Sud, le musée du quai Branly propose un voyage dans la pensée spirituelle et magique présente dans la pratique universelle et millénaire de la chasse.
Au cours d’un parcours pédagogique sur la piste des chasseurs, l’exposition permet d’approcher les mystères qui entourent la vie des communautés traditionnelles au fil des millénaires.
CHASSES MAGIQUES, Les arts premiers dialoguent avec La Grotte Chauvet en Ardèche évoque, par échos et résonances, la pensée religieuse et magique qui imprègne la chasse dans différentes cultures et dans différents espaces temps.
Cette exposition est conçue et produite par le musée du quai Branly en partenariat avec le Grand Projet La Grotte Chauvet Pont-d’Arc et l’association Vivante Ardèche avec le soutien du Ministère de la Culture et de la Communication, de la Région Rhône-Alpes, du Conseil général de l’Ardèche et de la municipalité de Vogüé.
Le parcours de l’exposition
MAGIES
Les chasseurs entretiennent des rapports intimes et secrets avec leurs proies. Ils doivent les atteindre et s’en protéger. Le versement du sang les met en danger et les déshumanise. Les esprits des chasseurs entrent en communication avec ceux des animaux. Il faut les amadouer, se les approprier. Le chasseur a ses stratégies partagées ou secrètes. Il s’entoure de talismans et de protections. Des petits objets dissimulés, des matières issues des prises convoitées ou des techniques partagées avec d’autres chasseurs font partie des rituels mis en oeuvre pour assurer la réussite de la chasse.
La société de chasse, le clan, sont des organisations très anciennes autant en Europe que sur les autres continents. Elles ont déterminé l’organisation sociale, les initiations, les interdits et tabous, les totems. Les animaux chassés sont entrés dans la symbolique générale et se retrouvent ainsi très souvent acteurs des mythes fondateurs des clans et des sociétés.
Dans cette section de l’exposition, tuniques et outils de chasses croisent les fétiches, trophées et autres masques zoomorphes.
Les Esprits du Chasseur
La croyance dans l’âme des animaux est largement répandue. Elle est bénéfique ou néfaste. De nombreux rituels et divinations sont accomplis pour apprivoiser, ménager ou se préserver des esprits et des forces.
Chaque chasseur peut être en relation avec un ou plusieurs esprits. Ils agissent sur sa chance ou sa malchance, son état général ou encore sa clairvoyance sur le terrain.
Coiffure
Cette coiffure fait partie de l’équipement du chasseur. La calotte est en ficelle spiralée avec une bordure de franges surajoutée. Cette partie forme une crête surmontée de deux cornes de gazelle dans un étui de même ficelle. Les petites cornes, fixées sur la coiffure ou la tunique du chasseur, sont censées maintenir son esprit en alerte.
Collier
Les dents de chien de ce collier d’homme et d’enfant proviennent probablement d’un rite exorciste qui leur donne un pouvoir de protection. Les enfants portent ce type de collier pour se prémunir des maladies, et les hommes des accidents de chasse.
Fétiches de chasse
Les fétiches de chasse zuni sont réalisés dans différents types de pierres :
turquoise, grès, albâtre, serpentine, mais aussi en coquillage. Ils représentent des animaux et permettent d’entrer en contact avec leur esprit, ou avec les forces de l’au-delà. Ces animaux sont associés à des pouvoirs particuliers, comme l’ours à la médecine, la guérison, ou l’introspection par exemple.
Les Esprits du Clan
Le chasseur se tient au bord du monde humain et peut pénétrer dans les confins du monde de la brousse ou de la forêt. Il est également en contact avec la violence animale, se met en danger, exerce sa propre violence.
Selon les gibiers, petits ou gros, le chasseur peut chasser seul ou en groupe, avec les habitants de son village ou des villages environnants regroupés en confréries, comme en Afrique de l’Ouest. La chasse a une grande importance dans la fabrication des hommes de la société. Durant l’initiation, les savoirs et les techniques se transmettent. De consommateurs, les garçons deviennent acteurs et prédateurs. Ils sont en relation avec les rituels et les ancêtres et ils se reconnaissent à des insignes sur les armes comme par exemple, sur les propulseurs.
Le propulseur
Utilisé dès la préhistoire, le propulseur est l’une des techniques de jet la plus ancienne. Sur un bâton de 50 cm environ est fixé un crochet où s’accroche une sagaie ou une lance. L’arme prolonge le bras humain et démultiplie sa force par effet de levier. Il est employé par de nombreux peuples chasseurs cueilleurs où le crochet symbolise souvent un animal ou une représentation relative au clan.
Mesures de piège à sanglier
Ce type de pièges à détente est utilisé pour la chasse aux sangliers. Un couteau en bambou, propulsé par le détendeur, est fiché dans une longue tige de rotin souple qui, mise en tension par un fil, donne l’impulsion au couteau. Fiché en terre, au milieu de la sente que doit emprunter le sanglier, le «tuntun» permet de déterminer la hauteur de la trajectoire du couteau devant atteindre le flanc du sanglier. Il est aussi supposé agir comme attracteur du gibier.
Trophée Prestige
De nombreux peuples gardent en trophées les « massacres » des animaux tués. Objets uniques ou spectaculaires accumulations, comme les autels de chasse, ils montrent le prestige du chasseur. Combinés à d’autres matériaux, le trophée entre dans le système des « animaux-humanisés ».
De nombreux signes corporels, des insignes et des parures sont également des indicateurs du prestige du chasseur. Ils sont présents sur les armes, en lien avec le gibier noble, plumes de casoar, peau ou griffes de grands fauves… Le prestige du chasseur rejaillit sur sa famille et son clan. Les femmes arborent des parures comme des robes et des colliers accumulant des dents comme les Guayaquil du Paraguay.
Robe
Ce type de robe aux couleurs contrastées est porté par deux femmes accompagnant le chamane, lors de fêtes ou lors de cérémonies de danse d’esprits (Ghost dance). Les canines supérieures des élans sont considérées comme des emblèmes de longue vie. Deux dents seulement sont prélevées sur chaque animal. Ainsi, le nombre de dents cousues sur cette robe en montre la valeur, marque de prestige d’un père ou d’un mari chasseur.
Trophée de chasse
A Siberut, dans les longues maisons de réunion sur pilotis appelées les « uma », une séparation ajourée évoquait les bois d’un cervidé autant qu’un arbre cosmique. Les maisons abritaient les trophées de chasse complétés de bois et de métal, ornés comme ici d’un motif magique censé inciter leurs congénères à les rejoindre.
Masques de Chasse
Le masque fait la liaison entre le monde des hommes et celui des esprits de la forêt ou de la brousse. Porté sur le visage, il est complété par un costume alliant tissus, végétaux et matériaux divers. Seuls ou en groupe, les masques dansent et parlent, souvent dans des langues inconnues qui sont retransmises à l’assistance par des accompagnants. Ils règlent également les problèmes, disent la loi et sont les intermédiaires pour apporter des bienfaits à la communauté, favoriser la chasse et les récoltes et repousser les calamités.
Masque zoomorphe
Ces masques sont confectionnés par les danseurs membres de la société des masques, l’Awa en pays Dogon. Le chef de l’Awa est le maître du langage de la brousse. Le mot « Awa » désigne le masque et par extension, le costume de fibres et les danseurs eux-mêmes.
Selon le mythe, le masque gomintogo est à l’origine de tous les masques.
Un cultivateur ayant tué un cervidé qui détruisait son champ installa son massacre sur son autel de chasse afin de se protéger de l’esprit errant de l’animal. Malgré cela son fils tomba malade. Les devins conseillèrent alors de tailler un masque afin d’y fixer l’esprit de l’animal et de lui offrir un sacrifice. Ce masque fut collecté à la 3e expédition de l’ethnologue Marcel Griaule.
CHASSE AUX TÊTES
Les chasses aux têtes sont pratiquées principalement en Mélanésie, en Asie du Sud-Est et en Amazonie. Très réfléchies et organisées conceptuellement, elles réunissent des pratiques rituelles, religieuses et politiques.
Les chasses aux têtes composent un système complexe d’agressions, de réparations et d’échanges entre les communautés. Souvent rapprochées de l’appropriation d’énergie, elles sont assimilées à la fertilité du groupe et des cultures agraires.
Alors que la cible est repérée, contrairement à la chasse à l’animal sauvage, le raid met les chasseurs en danger de dépersonnalisation. Quittant leur état humain, ils assument la souillure de l’animalité et du meurtre et restent impurs pendant de longues semaines. Vues comme des transmissions d’énergie, les chasses aux têtes sont une composante fondamentale des rites d’initiation notamment chez les Asmat d’Irian Jaya, où le jeune initié est emmené lors des expéditions.
Cette section montre, aux côtés d’armes de chasse, comme des poignards ou des sabres, nombre d’instru-ments : boucliers, trompes ou tambours, tous illustrés de motifs associés à des animaux prédateurs.
Sabre de guerre et de chasse aux têtes
Le haut du fourreau est composé d’une boule de rotin sur laquelle viennent s’accrocher des dents de félin et des dents fossiles de poissons montées sur des baguettes de bois.
La poignée du sabre représente une tête de «lasara», animal mythique alliant la force du sanglier, du cerf et du calao. Sa gueule ouverte laisse apparaître des canines latérales (rappelant celles du sanglier), des volutes représentent ses yeux, et des courts bois, faisant référence à ceux du cerf, surmontent sa tête. Dans la partie inférieure se tient un personnage d’apparence simiesque assis sur la tête et tenant les défenses du «lasara». Le motif du «lasara» a la fonction de protéger et d’affirmer le pouvoir du propriétaire du sabre.
La balle de rotin est liée au fourreau de sabres appartenant à des chefs ou des nobles du sud de l’île. Des amulettes au pouvoir magique y sont attachées. Ces sabres, liés au rang de leur propriétaire, sont abrités dans les coffres de la maison et montrés lors des fêtes.
Tambour en sablier
Utilisés pour accompagner les chants rituels au cours des fêtes et des cérémonies d’initiation, les tambours en sablier sont décorés des symboles de la chasse aux têtes. Les 5 « S » de la poignée représentent des corps humains ; les becs d’oiseau symbolisent le calao, oiseau mangeur de fruits assimilé à l’homme mangeur et chasseur de têtes. Ils assurent également la relation entre le monde des morts et celui des vivants. Les griffes sont des mains de chauve-souris et représentent les mains et les coudes des âmes des ancêtres. Les spirales jointes sont la représentation du « bipane ». Ornement de nez porté par les hommes comme les femmes au cours des cérémonies, le bipane ressemble aux défenses de verrat, animal assimilé à l’homme donc au chasseur de têtes.
CHASSE DANS L’INVISIBLE
Les esprits qui président aux forces surnaturelles sont invoqués ou repoussés pour agir sur le monde réel.
Ils sont intimement mêlés au monde des Ancêtres qui continuent, dans l’au-delà, à gérer les activités humaines en les favorisant ou en leur nuisant selon qu’ils sont honorés ou pas. Les sculptures sont donc des réceptacles où peuvent s’échanger les forces vitales, souffles ou autres énergies, vecteurs de relations entre les vivants et les Ancêtres.
Interrogés, ils peuvent indiquer la conduite à tenir pour une chasse ou une guerre. Les chamanes et sorciers sont supposés avoir accès à ces mondes inhumains, infra-monde ou supra-monde. Ils confectionnent des dispositifs pour capter et fixer les forces et les esprits positifs ou négatifs. A l’aide de ces objets ou instruments, ils peuvent les chasser au profit des humains, parfois même contre d’autres sorciers utilisant des magies noires.
Statuette zoomorphe magique
La statue figure un chien gueule ouverte, entièrement recouvert de clous et de lames de fer. Une charge magique est placée sur le dos du chien. Le nkisi nkondi («nkondi» : chasseur) s’attaque aux sorciers. Pour passer un accord avec le nkondi, il faut que le requérant enfonce un clou, une lame ou une pointe en fer comme trace matérielle de son engagement afin que la parole prononcée active la force contenue dans la statue.
Crochet
Ce type de grand crochet est placé dans des grottes, en relation avec les ossements d’ancêtres victorieux à la chasse ou à la guerre. Considérés comme des êtres vivants, mâles ou femelles, les yipwon communiquent avec les animaux. Avant la chasse, le chasseur initié l’enduit de son sang et d’excréments du gibier désiré, crache en pulvérisant du jus de bétel. L’esprit du yipwon voyage alors la nuit pour savoir si la chasse sera propice. Si l’esprit est favorable à la demande du chasseur, l’esprit le conduit à sa proie. En cas de succès, le chasseur présente ensuite des morceaux de viande au yipwon. Des rituels similaires pour la guerre étaient également effectués.
Programmes audiovisuels présentés dans l’exposition
En complément de la présentation des oeuvres, des programmes audiovisuels font le lien avec,La Grotte Chauvet, candidate à l’Unesco, ainsi qu’avec le futur espace de restitution. Ces programmes mettent aussi en perspective l’art pariétal.
• Histoire de la recherche scientifique sur les grottes ornées : les grandes étapes de l’histoire des recherches sur les grottes ornées notamment à travers les portraits de l’Abbé Breuil (préhistorien français et grand spécialiste des industries paléolithiques et de l’art pariétal) et Leroi Gourhan (ethnologue, archéologue et historien français qui s’est notamment illustré dans une interprétation nouvelle de l’art pariétal paléolithique).
• Confrontation d’objets : une dizaine d’images d’objets ou dessins paléolithiques, dont les usages sont liés à la chasse, répondent aux œuvres de l’exposition présentées à proximité. Ce programme permet de montrer le rapport complexe de l’homme à l’animal, du chasseur à sa proie.
• La Grotte Chauvet, qu’est-ce que c’est ?
Dans cette vidéo, des scientifiques et des personnalités, témoins d’une expression esthétique précoce de la pensée humaine sont interviewés afin de présenter les différentes familles d’interprétations sur cet art pariétal exceptionnel. Parmi eux : Yves Le Fur - Commissaire de l’exposition et Directeur du département du Patrimoine et des collections du musée du quai Branly, Jean-Michel Geneste - Conservateur général du patrimoine, Directeur du Centre National de Préhistoire, Directeur de l’équipe scientifique de La Grotte Chauvet, Jean Clottes - Conservateur général du patrimoine, ancien directeur de l’équipe scientifique de la Grotte Chauvet, Marc Azéma - Chercheur associé à l’Unité Mixte de Recherche TRACES (U.M.R. 5608, CNRS-Université de Toulouse Le Mirail-Culture), membre de l’équipe scientifique de la Grotte Chauvet, Philippe Descola - philosophe et anhropologue, André Velter - poète, etc.
Commissariat de l’exposition
Commissaire : Yves Le Fur
Directeur du département du Patrimoine et des collections du musée du quai Branly.
Conservateur du patrimoine à la section Océanie au Musée national des arts d’Afrique et d’Océanie (MNAAO), Yves Le Fur fut ensuite responsable de la muséographie au sein de la section Océanie du musée du quai Branly.
Il a organisé de nombreuses expositions relatives à l’art océanien, africain et américain, notamment En 1999, La mort n’en saura rien, reliques d’Europe et d’Océanie, ainsi que l’exposition d’ouverture du musée du quai Branly à l’automne 2006, D’un regard l’Autre, Histoire des regards européens sur l’Afrique, l’Amérique et l’Océanie. L’exposition Cheveux chéris, Frivolités et trophées est actuellement présentée au musée du quai Branly jusqu’au 14/07/2013.
Conseiller scientifique : Jean-Michel Geneste
Conservateur général du Patrimoine au Ministère de la Culture et de la Communication, Jean-Michel Geneste est aujourd’hui responsable du Centre national de Préhistoire, dirige depuis plus de dix ans l’équipe scientifique de la Grotte Chauvet et a en charge la direction des recherches archéologiques dans la grotte de Lascaux. Membre du laboratoire PACEA du CNRS, il coordonne des travaux en Terre d’Arnhem, dans un des plus des anciens sites d’art rupestre d’Australie, dont des peintures pariétales viennent d’être datées de 29 000 ans.
La scénographie a été confiée à Gaëlle Seltzer (Agence Fluo).
Autour de l’exposition
Publication
Chasses Magiques - Edition de l’Association Vivante Ardèche - 40 pages – 35 ill. En couleurs - 12 euros.
Visites guidées de l’exposition
Tous les jours du 08/07 au 15/09/13 – 15h
À l’occasion de l’exposition, petits et grand sont invités à prolonger la découverte et appréhender le rapport de l’homme à la spiritualité et au monde animal à travers les sites majeurs du patrimoine en Ardèche.
Conférences autour de l’exposition :
• Conférence animée par Yves le Fur sur la pensée spirituelle et magique présente dans la pratique universelle et millénaire de la chasse. Mardi 2/07/13 à 20h30 à la salle polyvalente de Vogüé – Entrée libre.
• Conférence animée par Jean-Michel Geneste sur les chasseurs-cueilleurs de La Grotte Chauvet Pontd’Arc. Samedi 14/09/13 à 20h30 à la salle polyvalente de Vogüé – Entrée libre.
• Conférence « Dans le ventre de la Grotte Chauvet » sur le thème « Chauvet, le cinéma avant Méliès ». Lundi 30/09/13 à 19h30 – Théâtre du Rond-Point à Paris – Entrée libre/réservation obligatoire au 01 44 95 58 81.
L’exposition permanente Grotte Chauvet Pont-d’Arc à Vallon Pont-d’Arc
Ouverte du mardi au dimanche – 10-12h / 15-19h. Tarifs : 3,20 € à 5,60 € – gratuit avant 6 ans.
L’exposition municipale permanente Grotte Chauvet Pont d’Arc constitue le seul lieu accessible au public présentant les peintures et gravures de la célèbre grotte, candidate sur la liste du Patrimoine mondial de l’Unesco.
Conçue et réalisée par le Muséum national d’Histoire naturelle, sous la direction du Pr. Henry de Lumley, l’exposition offre aux visiteurs l’opportunité de mieux connaître les modes de vie et l’environnement des artistes de La Grotte Chauvet et de découvrir les splendides oeuvres de la grotte.
Le bestiaire fantastique de l’Abbatiale de Cruas
Visite guidée : 26/06/13 à 15h, les 10/07/13, 07/08/13 et 28/08/13 à 16h – Tarif : 4 €
Edifice roman d’exception, l’abbatiale Ste-Marie de Cruas abrite un bestiaire d’une grande diversité, sculpté sur ses chapiteaux et clefs de voute. Le Pays d’art et d’histoire du Vivarais Méridional, invite à découvrir les sources d’inspiration des sculpteurs du Moyen Age, leurs influences et la symbolique du bestiaire médiéval.
Cité de la préhistoire – Orgnac
Du 1/07 au 31/08/13 - En accès libre tous les après-midis.
Au cours d’ateliers variés, les visiteurs s’initient aux pratiques des chasseurs-cueilleurs de la Préhistoire (taille du silex, peinture rupestre, secret du feu, art de la chasse…).
Circuits touristiques
Circuit « Marchez sur les chemins de Cro-Magnon » - Tous les mercredis du 17/07 – 28/08/13 (sauf le 21/08/13) – Tarifs : 15 € à 30 €. Randonnée guidée dans les Gorges de l’Ardèche suivie d’une visite de l’exposition Grotte Chauvet-Pont d’Arc à Vallon Pont d’Arc et d’un atelier « le feu avant les allumettes ».
Circuit « Sur les traces des bergers du Néolithique » Les jeudis matin du 18/07 au 22/08/13 (sauf le 15/08/13) – Tarifs : 7 € à 12 €. Randonnée guidée et visite de la Baume de Ronze, à Orgnac, un large aven occupé dès le Néolithique.
« La rue des Préhistos » dans le cadre du festival jeune public Mome z’emerveille - Du 07/07 au 09/07/13 à Vallon Pont d’Arc :
Dans le cadre du festival jeune public Môme z’émerveille, festival à destination des enfants et des familles, des ateliers de peinture rupestre, des spectacles et des déambulations sont proposés.
Les journées de la préhistoire
21/08 - 22/08/13 - En accès libre, à Vallon Pont d’Arc :
Les Journées de la Préhistoire s’intéressent cetten année à « l’histoire liée de l’homme et l’animal ». Le public est invité à rencontrer et échanger avec des spécialistes de la préhistoire.
Autour de l’exposition
Musée d’Alba-la-Romaine – Les animaux mystérieux de l’Antiquité - A partir du 04/10/13
Visite guidée du nouveau musée archéologique d’Alba-la-Romaine : découverte des représentations et des symboles associés aux animaux de l’Antiquité gallo-romaine.
Journées européennes du patrimoine - Dimanche 15/09/13 – En accès libre
A l’occasion des Journées européennes du patrimoine, les acteurs locaux invitent le public à (re)découvrir le site classé du Pont-d’Arc et de porter un autre regard sur l’histoire des hommes et de la nature.
Conférence de Sylvie Beyries, Ethnoarchéologue, Directeur de recherches CNRS
Mercredi 16/10/13 à 16h – Accès libre – Centre Européen de Recherches Préhistoriques
Où, comment les archéologues et ethnologues croisent leurs recherches et nous racontent les origines de l’Homme.
Infos / Renseignements :
Château de Vogüé - 07200 Vogüé - chateau@chateaudevogue.net - Tél. : 33 (0)4 75 37 01 95.
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BOURG SAINT ANDÉOL
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130 €
CHOMERAC
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2 000 €
vernosc les annonay
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Route de Treydos
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33 avenue Olivier de Serres
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