Etats généraux du film documentaire 2025
Etats généraux du film documentaire - LUSSAS, 17-23 AOÛT 2025
Les grandes lignes de la 37e édition sont maintenant engagées et vous pouvez les découvrir dans les pages qui suivent.
Les programmations de cette année exploreront les pouvoirs du cinéma et des cinéastes à provoquer des formes d’émancipation pour sortir des récits institués, échapper aux places assignées, pour entendre des personnes et paroles reléguées et constituer par l’expérience du film des moments collectifs. Ces situations seront discutées au cours des deux séminaires mais les enjeux d’émancipation et de création partagée traverseront l’ensemble des programmations.
Pour accueillir un plus large public, moins familier du cinéma documentaire mais pas moins curieux du monde, un « parcours découverte » sera proposé avec des séances dédiées (à découvrir en fin d’avant-programme), ainsi qu’une nouvelle programmation jeune public.
Rendez-vous début août pour le programme complet en ligne et le 17 août à Lussas.
Histoires d’émancipation - SÉMINAIRE 1 / 18-19 AOÛT
Sans doute faut-il commencer par un paradoxe. Si l’émancipation se définit par le fait de s’affranchir d’une emprise ou d’une domination, qu’implique pour une personne filmée le fait de se libérer à travers le regard d’un autre ? Cette question laisse entrevoir qu’une pratique émancipatrice n’est pas une affaire d’automatisme et ne peut se résumer à la capacité de base qu’aurait la caméra d’ouvrir à la reconnaissance de corps et de paroles marginalisés et précarisés. Plutôt que d’occuper la place de porte-parole, cela suppose de créer des conditions pour laisser advenir la parole de l’autre. Cela suppose aussi de penser sa propre place et de se demander dans quelle mesure il convient de l’intégrer à un récit, entre le risque du regard distant qui réifie l’autre et celui de recouvrir l’autre par son propre point de vue.
Par-delà une médiation symbolique qui permet l’entrée dans le champ du regard public, ce séminaire s’intéressera ainsi plus spécifiquement à des cas où la pratique du documentaire accompagne, redouble voire provoque un processus d’émancipation (parfois incertain, écorché) accompli par les personnes filmées. Celui-ci pourra être individuel ou collectif, se situer sur le terrain politique du retournement des récits dominants ou sur celui, plus intime, d’un combat contre l’addiction, contre les traumatismes et les non-dits qui suivent les blessures psychiques et physiques.
Nous serons ainsi conduits à investir les tensions qui traversent l’image. Du côté des personnes filmées, à saisir les oscillations de l’adresse du filmeur à la communauté virtuelle des spectateurs, quand la prise à témoin de la caméra brave la honte et renforce un désir de justice. Du côté des cinéastes, à envisager ce qui se joue dans le hors-champ du tournage comme lors d’un montage où la question de l’émancipation se déplace du réel à celui de l’élaboration symbolique. Contre la romantisation ou la sublimation de la souffrance, comment restituer un cheminement où s’intègrent la douleur, le silence et les larmes, sans reproduire l’enfermement dans une image de victime et dans un regard compassionnel ? Si l’on fera une grande place au rapport filmeur-filmé, l’on abordera aussi des récits à la première personne.
Ni institution judiciaire, ni institution de santé, la place du cinéma est autre. Comme pour contourner des rapports difficiles avec les proches et la pression sociale, les cinéastes ménagent des temps et des lieux refuges pour des paroles autrement empêchées. Peut-être n’est-ce pas sans rapport avec ce qui se joue dans l’espace de partage d’une salle de cinéma. Il ne s’agira en tout cas pas de décréter un pouvoir émancipateur mais, à partir de démarches singulières et de visionnages communs, de déplier et problématiser l’éventail des liens possibles entre émancipation et pratique documentaire.
Coordination : Romain Lefebvre.
Invités : Jérôme Clément-Wilz, Clémence Davigo….
Qu’est-ce qu’on fabrique ensemble ? Partager le geste documentaire, de l’atelier pédagogique à la création collective - SÉMINAIRE 2 / 21-22 AOÛT
À l’heure où les dernières technologies numériques permettent de générer les images de mondes qui, en un prompt, s’accordent absolument à nos désirs, donner le goût du réel revêt soudain une nouvelle urgence. Sonder la manière avec laquelle se transmet et se partage le geste documentaire, quand de nombreux cinéastes sont régulièrement amenés à développer une pratique pédagogique en parallèle de leur activité de création, apparait comme une nécessité.
Sur l’ensemble du territoire et à destination de tous les publics, des ateliers s’inventent et se tiennent sur quelques heures ou dans le cadre de créations collaboratives au long cours. Qu’ils relèvent de la pédagogie, de l’action culturelle ou, plus largement, de formes de démocratie participative, il s’agit cependant toujours d’inviter à prendre part à la fabrique de l’image, en se tournant vers un monde qui nous est commun, au-delà de l’expérience nécessairement singulière que chacun en fait.
Sous cet horizon, le séminaire prendra le temps de déplier les enjeux multiples sous-tendus par ces pratiques diverses et variées. Que transmettre du geste documentaire ? S’agit-il de partager le goût de la rencontre, une curiosité pour les visages, les territoires inexplorés ? Que mettre au coeur de ces moments de partage et de création ? Les manières de dire, de sentir, de penser, l’expérience de chacun ? Ou bien est-ce une invitation à imaginer des formes, des langages, des récits inédits ? Quelle place occuper pour les cinéastes lorsqu’il s’agit d’inventer à plusieurs ? Comment est-il possible de déjouer la ligne de séparation entre les sachants et les ignorants ?
S’il est entendu que les images du monde participent instamment des mécanismes de domination, en partager la création relève à l’évidence d’un geste politique. Au sein de nos démocraties malades et alors que se dessinent des horizons incertains, quels défis découlent de l’invitation faite aux citoyens de participer à interroger et à reformuler les représentations de la cité ? Comment faire voie aux singularités de chacun tout en travaillant à l’élaboration d’un objet commun ? À quelles conditions le chemin partagé offre-t-il la possibilité de dire « Nous » ?
Entretissant ces questionnements, des oeuvres et des expériences passionnantes s’inventent dans une économie raréfiée, en marge des circuits de financement traditionnels. À l’ombre de la production classique et des institutions culturelles, elles dessinent un territoire à part entière qu’il nous importe aujourd’hui d’interroger collectivement.
Coordination : Anne Charvin et Bartłomiej Woźnica.
Invités : Olivier Derousseau, Élisa Le Briand, Emmanuel Roy, Anne Toussaint, Yoana Urruzola, Joëlle Zask…
Expériences du regard / 18-23 AOÛT
À une époque où l’actualité ressemble avec horreur à des scénarios de science-fiction, les films qui affrontent le réel quoiqu’il en coûte, avec courage, en nous transmettant leur force et leur lucidité, nous donnent encore envie de vivre au présent. Certains font face au monde dans sa crudité et sa dureté, cherchant la lumière dans la générosité de ceux qu’ils filment, dans la beauté des liens tissés, par la justesse d’un regard où l’espérance se lit dans la capacité à tenir face au vent. D’autres vont à la rencontre du monde par le truchement du jeu, de l’invention, de la mise en scène.
La fiction n’est alors pas utilisée pour échapper à une réalité devenue trop pénible mais au contraire pour la secouer, la réenchanter ou créer du sens avec ceux qui s’y prêtent. Des films qui nous arrivent cette année, nous retenons l’énergie transportée par une multiplicité de propositions de cinéma. Des images prises au téléphone portable à un travail en pellicule 16 mm, des univers sonores composés minutieusement, des cinéastes qui s’exposent en devenant pour certains personnages de leurs films.
Nous nous réjouissons de ces formes libres, bricolées, qui mettent le plaisir de faire ou la nécessité de partager au coeur de leur geste, assumant des budgets parfois minimes et faisant fi des codes.
Aminatou Echard et Dounia Wolteche-Bovet.
Histoire(s) du documentaire - Les années soixante-dix en Allemagne de l’Ouest : « On réinvente le documentaire ! » 18-19 AOÛT
Dans l’encyclopédie de référence, la « Concise Routledge Encyclopedia of the Documentary Film », si nous essayons de découvrir ce qui s’est passé dans les années soixante-dix, à l’entrée Allemagne on trouve cette phrase d’une concision brutale : « Le contenu politique devint plus important que la qualité esthétique et les documentaires acquirent la réputation d’être ennuyeux. » C’est pour dissiper ce cliché historiographique que nous avons décidé de construire une programmation qui permettra au public d’aujourd’hui de découvrir toute la richesse du cinéma documentaire allemand des années 1970. Depuis les années 1960, le désir de se confronter radicalement au passé nazi s’est fait sentir, allant jusqu’à théoriser une « société sans pères » ; mais ce n’est qu’après 1968 que la jeunesse a réclamé une nouvelle Allemagne dans laquelle le féminisme, l’écologie et l’antinationalisme deviendraient des éléments fondamentaux de la nouvelle identité allemande.
Les jeunes documentaristes affrontent l’histoire du xxe siècle en faisant exploser le modèle bourgeois de l’ère Adenauer (1949-1963) : ils racontent ainsi l’histoire des révolutions allemandes du passé, l’engagement des intellectuels et des artistes militants, la persécution des juifs et l’exil des communistes, mais aussi le monde du travail et des immigrés exploités, les nouveaux rapports entre les sexes et les nouvelles identités. Le marxisme critique, la praxis théâtrale de Brecht et la pensée anti-coloniale deviennent les outils avec lesquels déconstruire la société allemande jusqu’à ses fondements. Même quand ils sont trop chargés d’idéologie, les films qui naissent à cette époque ne sont jamais schématiques, car ils trouvent dans la forme de l’essai une charge novatrice sur le plan formel et une puissance expérimentale dans la recherche narrative. Quand on parle du Nouveau Cinéma Allemand, on finit toujours par parler de la fiction de Wenders, Fassbinder, von Trotta, mais on oublie que le cinéma documentaire a porté des fruits extraordinaires, que nous pouvons savourer aujourd’hui grâce au travail des archivistes et des historiens qui les restaurent et les rendent enfin disponibles après 50 ans d’oubli.
Federico Rossin.
Route du doc : Algérie / 21-23 AOÛT
Consacrer une programmation au cinéma documentaire algérien contemporain part d’un double élan : rendre visible une cinématographie encore souvent marginalisée, et saluer une génération de cinéastes dont les gestes documentaires, discrets mais puissants, tracent une mémoire vivante et politique.
Loin des récits épiques figés ou des images de guerre ressassées, les films réunis ici sondent les silences de l’histoire, les fractures de l’intime et les angles morts de l’Algérie contemporaine.
Cette vitalité documentaire, bien qu’émergente, se confronte à un manque persistant de soutien institutionnel. Pourtant, des films existent – grâce à la ténacité de leurs auteurs et autrices, aux coproductions internationales et à des initiatives locales souvent menées en marge des circuits officiels. On y trouve des récits ancrés dans le réel, des formes hybrides, des écritures où l’éthique du regard l’emporte sur le spectaculaire.
Cette programmation se veut l’écho des mutations en cours dans la société algérienne, de son besoin de se dire autrement, de se raconter par elle-même. Le documentaire y devient un lieu d’invention formelle, d’archive sensible, mais aussi de résistance douce. Une cartographie de regards qui racontent l’Algérie depuis ses marges, ses quartiers, ses montagnes et ses mémoires oubliées.
Une programmation imaginée avec Nabil Djedouani.
Journée SACEM / 20 AOÛT
Être un tremplin de valeur pour la création, telle est l’ambition de la Sacem au travers de ses actions de soutien aux créateurs, éditeurs, porteurs de projets et acteurs de la filière culturelle. En s’associant à la 37e édition des États généraux du film documentaire de Lussas, elle affirme son engagement en faveur de la création musicale originale. À cette occasion, la Sacem renouvelle sa journée Carte Blanche à un compositeur. Cette année, nous accueillerons le musicien-compositeur Gilles Poizat. Il se produit en solo, quartet ou orchestre, compose pour le spectacle vivant et nous présentera son premier travail de composition pour un film documentaire, Ici rond-point de l’Asie* d’Hélène Robert et Jérémy Perrin, dont ce sera la première projection publique. La présence des deux cinéastes aux côtés de Gilles Poizat permettra d’explorer leur travail de collaboration étroite.
Les séances seront suivies en soirée par la remise du Prix Sacem du meilleur documentaire musical 2024.
* Ce projet a obtenu la bourse de la Sacem à la création de musique originale - Documentaire « Brouillon d’un rêve » en association avec la SCAM.
Journées SCAM / 21-22 AOÛT
Jeudi 21 août
On ne présente plus les Bourses Brouillon d’un rêve, vecteur essentiel de l’aide à la création de la Scam. Des jurys d’auteurs et d’autrices permettent ainsi à des consoeurs et confrères de développer leur projet, des pas de côtés parfois politiques, parfois intimes, toujours à hauteur humaine… Hélène Marini et Thomas Jenkoe, eux-mêmes jurés de ce dispositif, vous proposent une programmation de films illustrant la diversité de la création documentaire soutenue par la Scam.
Vendredi 22 août, Saint-Laurent-sous-Coiron
La Nuit de la radio 2025 vous invite à une expérience d’écoute collective, casque sur les oreilles, pour découvrir « En d’autres langues » d’Antoine Chao. Faire entendre et comprendre d’autres langues à la radio est un exercice de réalisation difficile et un enjeu politique de taille. Sous forme d’une déambulation dans les archives de l’INA, levons nos armes, micros et antennes, pour défendre la pluralité des langues et des cultures.
(Sur pré-inscription à l’accueil public).
Docmonde / 18 AOÛT
L’association Docmonde propose des formations à l’écriture documentaire et à la production et organise des rencontres internationales de coproduction dans différentes régions du monde avec l’ambition de lier intimement le processus créatif et la mise en production réelle des projets. De l’Afrique subsaharienne à l’Amazonie Caraïbe, en passant par l’Eurasie et le Caucase, l’océan Indien et l’Asie du Sud-Est, les auteurs et autrices des films issus de ces programmes ont en commun une fine connaissance des sociétés où ils vivent et le désir d’en révéler les dimensions intimes et universelles.
Nous avons confié cette programmation pour trois ans à Tamara Stepanyan, réalisatrice arménienne ayant elle-même participé à une résidence Docmonde avec son film Village des femmes, et à Clémence Arrivé Guezengar, programmatrice notamment pour les États généraux du film documentaire et Cinéma du Réel.
Fragment d’une oeuvre / CHICK STRAND 23 AOÛT
Chick Strand (1931-2009) est une cinéaste pionnière, dont les films comptent parmi les oeuvres fondatrices de l’underground américain de la côte ouest. Son travail expérimental est un mélange de formes documentaires, de questionnements ethnographiques (elle était diplômée d’anthropologie), et d’une manière poétique de monter images et sons.
Ce qui frappe d’abord dans ses oeuvres, c’est le mouvement continu de la caméra. Strand essayait toujours de saisir les corps et les détails en gros plan : « J’aime tenir la caméra près de mon corps lorsque je filme ». Sa technique très personnelle produit des images charnelles et intimes, picturales et matérielles. Au cours de sa longue carrière, elle a effectué plusieurs voyages au Mexique, réalisant des portraits de personnes qu’elle rencontrait autour de Guanajuato. Et c’est précisément dans le genre du portrait filmé que Strand excelle, rigoureuse et novatrice comme peu d’autres.
Si les femmes sont souvent les protagonistes de ses films, Strand a toujours refusé, comme Chantal Akerman, de se définir comme cinéaste féministe. Aujourd’hui, nous redécouvrons ses oeuvres, portées par ses relations intuitives et passionnées avec les gens, la lumière, le son et la vision. Son mélange de sensualité et de lyrisme est un hymne vibrant à la vie et aux êtres.
Federico Rossin.
Séances spéciales
Nous consacrerons plusieurs séances à la Palestine avec des films qui nous confrontent à la violence de ce que vivent ses habitant·tes et nous vous proposerons un aperçu de la jeune création africaine.
Nous retrouvons la séance de l’exercice critique avec cette année Alice Leroy qui nous convie à l’exercice d’une parole sur les films à partir de son expérience de chercheuse et de membre du comité de rédaction des Cahiers du cinéma.
Enfin, une séance spéciale en hommage au cinéaste Xavier Christiaens, compagnon de route de l’École documentaire de Lussas, réunira celles et ceux qui l’ont côtoyé ou qui le découvriront.
Rencontres professionnelles / 18-22 AOÛT
Temps de réflexion et d’information élaborés avec différentes structures professionnelles et institutionnelles, ces rencontres proposeront différents rendez-vous autour du processus de fabrication des films, de leur écriture à leur mode de production jusqu’à leur diffusion.
Le programme plus détaillé de ces rencontres professionnelles sera communiqué ultérieurement.
LES RENCONTRES D’AOÛT / 18-20 AOÛT
De l’École documentaire d’Ardèche Images.
12 binômes auteurs-producteurs travaillent leur projet en développement avec 16 lecteurs : diffuseurs, distributeurs, vendeurs internationaux, représentants de fonds d’aides nationaux et régionaux.
10 ANS DE LA BOUCLE DOCUMENTAIRE ET DE TËNK 19 AOÛT
HISTOIRES DE…
À partir de la projection d’un film, ces séances permettent de faire le récit de la fabrication toujours singulière d’un documentaire et d’aborder les problématiques qui traversent la production, la diffusion ou la distribution aujourd’hui. Ces séances sont également l’occasion de mieux cerner l’engagement et les choix éditoriaux des invités.
- HISTOIRE DE PRODUCTION 20 AOÛT, 10:00 : Choix en cours.
- HISTOIRE DE DIFFUSION 21 AOÛT, 14:30 : Karen Michael, directrice adjointe de l’unité Société et Culture d’ARTE, autour du film Orlando, ma biographie politique de Paul B. Preciado.
- HISTOIRE DE DISTRIBUTION 22 AOÛT, 14:30 : Mathieu Berthon de la société de distribution Météore Films, autour du film La Rivière de Dominique Marchais.
LES VIES MULTIPLES DU DOCUMENTAIRE 20 AOÛT, 10:30
En partenariat avec la Cinémathèque du documentaire.
Projection de Evy et moi d’Hélène Bares à l’occasion de son acquisition par le catalogue de la Cinémathèque du documentaire – Images de la culture et du lancement du réseau régional « Terres de doc » d’Ardèche Images en région Auvergne-Rhône-Alpes. Discussion autour de la diffusion des films documentaires avec France TV, Ardèche Images, Tënk...
1001 FILMS DOCUMENTAIRES 20 AOÛT, 14:30
Depuis 2024, la Scam, la Cinémathèque du documentaire et Cinémas Documentaires Lussas se sont associés pour élaborer une collection de 1001 films documentaires (1895-2020), représentative du cinéma documentaire d’auteur. Une après-midi de réflexion et d’échanges autour de l’idée même de collection. Quelle histoire du genre documentaire permet-elle d’esquisser ? Comment saisir l’essor du cinéma documentaire à travers le monde, quelles réalités recouvre-t-il et quelle place occupe-t-il dans l’économie contemporaine des images et des récits ?
Avec la participation de Jean-Michel Frodon, Amélie Galli et l’équipe en charge du projet.
ÉCRIRE ET DÉVELOPPER UN DOCUMENTAIRE DE CRÉATION, ATELIER CNC / 21 AOÛT, 10:00
Cette étude de cas autour d’un projet aidé par le Fonds d’Aide à l’Innovation documentaire sera animée par Marine Coatelem du CNC et s’articulera autour de Hana, l’Algérie et moi d’Assia Tamerdjent, produit par Urubu films, en présence de la réalisatrice et du producteur.
RENCONTRE AVEC QUELQUES ACTEURS DU FINANCEMENT 22 AOÛT, 10:30
Présentation de quelques dispositifs de soutien, de l’écriture à la post-production, de leurs politiques d’aide à la création, du fonctionnement et des attendus des commissions. Avec la Scam, le Cnap, la région Auvergne-Rhône-Alpes, le CNC audiovisuel, Périphérie et un membre de la commission du Fonds d’aide à l’innovation documentaire.
VISITE DES STUDIOS DE POST-PRODUCTION DE TËNK
RENCONTRE AVEC L’AFDAS
Rencontre avec Michèle Heitz, conseillère emploi formation à l’Afdas, autour des formations proposées par l’opérateur.
RENCONTRE AVEC LA FÉDÉRATION DE L’ACTION CULTURELLE CINÉMATOGRAPHIQUE - 21 AOÛT, 18:00
PERMANENCES DANS LA COUR DU FESTIVAL 18-23 AOÛT
Venez poser vos questions et rencontrer les professionnels : La Coopérative de production La Pépinière, Docmonde, l’École documentaire, Périphérie, la Scam Brouillon d’un rêve, Tënk…
Informations pratiques & billetterie
Le programme complet est téléchargeable sur le site Internet www.ardecheimages.org à compter du vendredi 1er août 2025.
Les réservations peuvent être faites en ligne ou à l’arrivée à Lussas au guichet de l’accueil public - Billetterie.
La billetterie en ligne ouvre le lundi 4 août 2025 sur : https://www.billetweb.fr/etats-generaux-du-film-documentaire-2025. Elle permet l’achat de cartes semaine, de cartes 3 jours, de cartes Découverte, de tickets unitaires et la réservation des séances.
La vente en ligne en amont du festival ne concerne qu’une partie des places disponibles. Il y aura des places disponibles à l’achat et à la réservation pendant le festival.
À l’attention des détenteurs d’une carte semaine, d’une carte 3 jours, d’une carte Découverte et des invités :
> Les séances sont réservables en plusieurs fois (vous pouvez revenir sur la plateforme de billetterie Billetweb pour ajouter des réservations à votre carte).
> Il est possible de supprimer une réservation pour la remplacer par une autre séance (dans la limite des places disponibles) jusqu’à 30 minutes avant le début de la séance.
> Le festival accueille un grand nombre de spectateurs. Afin que chacun puisse profiter de la programmation, il est important que les places réservées soient utilisées.
Merci de bien vouloir annuler votre billet sur Billetweb si vous décidez de ne pas vous rendre à la séance. Un mode d’emploi pour annuler votre billet sera mis à disposition.
> Les personnes munies d’une carte ou ayant acheté un billet pour une séance doivent faire valider leur billet à l’entrée de la salle au plus tard 15 minutes avant le début de la séance. Les réservations non validées à l’entrée des salles 15 minutes avant le début de la séance ne sont plus garanties. Les places sont libérées et mises à disposition ou vendues aux personnes en file d’attente.
L’accueil public – Billetterie est ouvert dès le dimanche 17 août à 15h30. Il est situé dans la bibliothèque de Lussas (au centre du village, 6 route de Lavilledieu - 07170 Lussas).
À l’entrée de chaque salle, les cartes et les tickets unitaires sont scannés (en version papier à imprimer vous-même, ou en version numérique sur vos téléphones mobiles).
Un parcours découverte du documentaire
Pour celles et ceux qui souhaitent être guidé·es dans les nombreuses propositions du festival, un parcours découverte du cinéma documentaire est mis en place avec un itinéraire d’une dizaine de films, sélectionnés spécialement par l’équipe du festival.
Une carte Découverte
La carte Découverte non nominative donne accès à 5 séances au tarif préférentiel de 35 euros pour vous permettre de naviguer dans le parcours découverte ou d’autres séances du festival.
Un tarif spécial pour les habitants
En tant qu’habitant de la Communauté de communes Berg & Coiron, vous pouvez préacheter la carte Découverte à 25 euros, depuis le 23 juin 2025 en ligne sur notre site, et dans le bureau de la Maison du Doc à L’Imaginaïre (300 route de Mirabel 07170 Lussas) les mercredis de 10h00 à 13h00 et les vendredis de 16h00 à 18h00 du 25 juin au 13 août 2025.
Vous pourrez commencer à réserver des séances dès le lundi 04 août 2025 à l’ouverture de la billetterie.
TARIFS
Carte semaine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 95€
Donne accès à toutes les séances, catalogue inclus.
Carte semaine tarif réduit . . . . . . . . . . . . . . . . 65€
Pour étudiants, mineurs, bénéficiaires de RSA, ASS ou AAH.
Carte 3 jours . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65€
Donne accès à toutes les séances sur les 3 jours choisis, catalogue inclus.
Carte Découverte (5 séances) . . . . . . . . . . . . . . 35€
Carte Découverte (5 séances) . . . . . . . . . . . . . . 25€
Tarif spécial pour les habitants de la Communauté de communes Berg & Coiron.
Ticket unitaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8€
Ticket unitaire séance découverte 19h00 . . . 5,60€
Ticket unitaire tarif réduit . . . . . . . . . . . . . . 5,60€ (étudiants, mineurs, bénéficiaires de RSA, ASS ou AAH).
Ticket unitaire habitants (de la Communauté de communes Berg & Coiron) . . . . . . . . . . . . . . 5,50€
Catalogue . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12€
La soirée d’inauguration du dimanche 17 août est accessible gratuitement dans la limite des places disponibles.
Pour toute demande au sujet de la billetterie, merci d’écrire à l’adresse suivante : accueil-public@ardecheimages.org
États généraux du film documentaire :
Ardèche Images - 300 route de Mirabel
07 170 Lussas
Tél. +33 (0)4 75 94 28 06
etatsgeneraux@ardecheimages.org
www.ardecheimages.org
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20 €
CHOMERAC
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3950 €
chambonas
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50 €
CHOMERAC
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Chapelèche
07190 Gluiras |
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rue de la basse
07700 Saint-Remèze |
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Quartier Le Pestrin
07380 Meyras |