BOISSEL - LE FILM
BOISSEL - Le Film
C’est lors du 1er Festival du film artisanal et audacieux de Joyeuse qui se déroulera du 24 juin au 1er Juillet 2011 qu’aura lieu la première du film « Boissel »
Le projet Boissel est un challenge, une aventure humaine extraordinaire vécue dans un esprit d’équipe où règnent l’enthousiasme, la bonne humeur et la farouche détermination de mener ce projet cinématographique ambitieux à son terme.
L’Histoire :
Une étudiante en histoire de la faculté Paris I effectue un séjour estival à Joyeuse pour étudier des archives locales en rapport avec le révolutionnaire François Boissel (1728-1808), natif de la commune. Elle découvre la vie quotidienne d’un bourg ardéchois en pleine saison touristique et fait la rencontre du « François », un artiste marginal, acteur dans les visites théâtralisées de la ville et qui se prend pour le Boissel du XVIIIe.
Ce fou de village, dérangeant mais sympathique, permet d’établir un dialogue intéressant entre les valeurs du XVIIIe et celles de notre XIXe. Réflexion sur ce que sont devenues les idées des Lumières aujourd’hui. Il développe une notion historique jamais traitée jusqu’à présent au cinéma, le « damnatio memoriae », qui illustre cette citation de Saint-Simon « Nos enfants se croiront révolutionnaires, ils n’auront que des réminiscences ».
Interview de Pierre-Antoine Courouble (dans le rôle de Boissel) :
Quelle est la conclusion à tirer de cette expérience d'acteur au cœur de l’histoire Ardéchoise ?
« Ce fut une aventure humaine exceptionnelle avec une troupe d'artistes déambulant en différents endroits pour investir des lieux le temps d'un tournage. Ce côté nomade est très sympa, il se crée alors des liens forts entre comédiens et techniciens, ou assistants. Dans le projet Boissel, la passion et le dévouement bénévole ont créé une dynamique très sympa où il n'y avait pas de crise d'égo, ni de prise de tête. J'ai découvert également avec cette aventure que le cinéma était l'univers de l'interminable! "Le plus difficile dans le cinéma, c'est de trouver une chaise!" disait Jouvet... Effectivement, lorsque vous commencez une séquence de nuit à 21h et que vous rentrez chez vous à 5h du matin, vous apprenez le sens du relatif dans le cinéma! Un univers où la première qualité exigible pour un pratiquant quelque qu'il soit (acteur ou technicien) est certainement la zen attitude ! »
Interview de David Sendré (dans le rôle de Roger le chauffeur, et Victor Hugo) :
Quelle est la conclusion à tirer de cette expérience d'acteur au cœur de l’histoire Ardéchoise ?
« Je pratiquais le théâtre en amateur depuis quelques année déjà, j'ai pu travailler dans diverses troupes ardéchoises. L'expérience Boissel m'a fait découvrir et aborder le jeu face à la caméra... qui doit être très diffèrent... Sur une scène on nous apprend à projeter des émotions, nous devons transmettre des choses à une salle entière, évidemment sans micro, sans zoom, simplement en l'exprimant d'une manière adaptée pour que les intentions de l'acteur "passent la rampe" comme on dit.
Au cinéma, un jeu théâtral serait trop, paraitrait clownesque... il m'a donc fallut oublier une bonne partie de ce que j'avais appris au théâtre...
Cette crainte du trop faire était ma hantise pendant les tournages... Le point commun entre ces deux arts, pour moi reste la sincérité à mettre dans le jeu... en aucun cas l'acteur ou le comédien ne doivent faire semblant... il doit trouver les subterfuges pour ressentir les émotions que lui imposent le scenario et le réalisateur (ou metteur en scène).
A présent je n'ai qu'une envie c'est de renouveler cette expérience devant la caméra... »
Interview de Sokebana, photographe officiel du film Boissel :
Comment se déroule une mission de photographe lors d'un film de ce type ?
"Le photographe de plateau est là pour assurer les images qui serviront à communiquer sur le film : affiches plaquettes, tout ce qui a trait à la com du film. Les photos de tournages quant à elles sont là pour témoigner, raconter le déroulement du film et la vie du plateau.
Ce genre de mission est plus destinée à un photographe coutumier du reportage de manière à retranscrire des moments intenses, intimes… liés à la vie de l’équipe pendant le tournage."
Quelle conclusion en retenez-vous ? Et si c'était à refaire ?
"Je vais retravailler de nouveau sur un tournage à la mi juin pour un réalisateur belge ; il vient tourner quelques scènes en Ardèche.
La photo de plateau/tournage est un vrai régal, partager des moments forts avec des techniciens comme des comédiens, apporter son regard, son soutien parfois… témoigner par l’image est de toute façon ce qui m’importe dans la photographie, je me sens alors à ma juste place. Donc ce sera refait à chaque fois que l’on me demandera."
36 €
AUBENAS
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20 €
CHOMERAC
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2 000 €
vernosc les annonay
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Route de Treydos
07310 Saint-Martial |
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Hameau La crotte
07260 Rosières |
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Domaine du Planas - D359
07200 Ailhon |