PORTRAIT INSOLITE - Chantal Viart

PORTRAIT INSOLITE - Chantal Viart
L’Ardèche source d’inspiration, lieu de rencontres

Chantal Viart, bibliothécaire, poète et animatrice renommée d’un club de poésie au Raincy (Paris) passe ses vacances depuis plus de quarante ans à Aubenas en Ardèche.

Août 2013 – Chantal Viart aime de détendre, chaque année, sur cette terre ardéchoise qui est pour elle «source d’inspiration, lieu de rencontres ! » Elle fixe ses découvertes, ses émotions sur un petit carnet qui ne la quitte jamais. Ses écrits deviendront des poèmes, des essais écrits à jamais dans des recueils et des livres qui se déroulent sur la flèche du temps de ses vacances passées à Aubenas !

LA FLECHE DU TEMPS  Hier – Aujourd’hui

Elle se plaisait à parler avec André Griffon, à l’écouter raconter. Elle aimait répondre à l’humour de Paul Vincensini. Elle partageait des connaissances historiques avec l’abbé Charay.

En 2005, elle était heureuse de voir qu’un ardéchois, Jean Louis D’Abrigeon, vient de remporter le premier prix international du haïku, organisé par le japon. A Rochessauve, elle rencontre les poètes, Chantal et Michel Rouquette, Christiane Fargier…

Et, les autres, nombreuses rencontres……


La POESIE, c’est quoi pour vous ?

« J’aime la poésie où il y a des sentiments, des émotions…qui me parlent, qui me conduisent vers le rêve !
Pour que j’écrive, il faut que ça me touche, que ça m’évoque, que ça me fasse évader… »

Quel est votre style ?

« La poésie peut être classique, libre. Elle n’obéit à aucune contrainte. Un poème ne s’explique pas. Il se ressent !

Personnellement, j’ai toujours écrit en vers libre. Au début, des poèmes longs, maintenant, j’élague pour aller à l’essentiel. J’arrive au poème bref qui suscite des images ! 

Ce qui m’a poussé à étudier le haïku, un court poème japonais.»


Un poème sur l’Ardèche : 7 août 2013

Le ciel
miroir de l’orage
hurle.

Les éclairs
étoilent
les tuiles vernissées.
Le château soupire


ELLE A PUBLIÉ ENTRE AUTRES

Recueils de poèmes inspirés par l’Ardèche

Pêcheur de lune, prix Aliénor – Brûlure de soleil  -Le scarabée lavande – Suites ardéchoises – Eté bleu - Ailleurs
Variations sur un mur – Le soleil déchiré – la mort – Sur le chemin du Vézelay – Lumière jaune – Silence nomade –– Les méditations de nulle part – …

Des numéros spéciaux de poètes : Serge Brindeau, Edmond Humeau, Guillevic, Gérard Mourgue, Paul Vincensini…sans compter ses participations à des anthologies et à de nombreux articles, à des conférences…

Deux recueils de haïkus : Washi, Œil de Phénix et d’autres en préparation.

Une étude sur Julien Vocance

Julien VOCANCE ou l’oiseau de Mélancolie

« La vie d’un homme de l’Ardèche » un poète

A Aubenas, elle découvre un livre de Maurice Frappa sur les ardéchois célèbres. Un chapitre est consacré à Julien Vocance de son vrai nom, Joseph Seguin. Conquise par cette lecture, Chantal Viart décide de rencontrer la fille du poète, Geneviève Seguin, d’abord à Paris puis en Ardèche près d’Annonay. Cette dernière lui confie des ouvrages devenus rares et des documents inédits. Ce fond est maintenant à la bibliothèque nationale française.

Dans une étude intitulée « Julien Vocance ou l’oiseau de mélancolie, Chantal Viart reconstitue avec un soin extrême ce qui fut « La vie d’un homme de l’Ardèche », un poète, un haïjin.

Julien Vocance retrace en quelques traits : « Cent visions de guerre » - « Au cirque » -

Sur son Vivarais dans « fantômes d’hier et d’aujourd’hui » et dans le livre de haïkus « Diorama ».

A noter que ses poèmes sont bien connus au Japon surtout pour les haïkus : Cent visions de guerre.

Pour une étude plus complète, le livre est en vente chez l’auteur.